Les vitrages sont sources d’inconfort lié à la sensation de paroi froide et aux problèmes de condensation.
La performance d’une paroi vitrée se mesure avec le coefficient de transmission thermique U.
Plus U est faible, meilleure sera l’isolation de votre paroi vitrée.
On distingue trois U différents :
- Ug (U glass) pour caractériser les performances du vitrage,
- Uw (U window) pour de la fenêtre (vitrage + menuiserie),
- Ujn (U jour nuit) pour l’ensemble fenêtre + volet.
Les vitrages
Source image : ALE Montpellier (d’après « Le grand livre de l’isolation », T. Gallauziaux, D. Fedullo, édition Terre Vivante)
Les piètres performances des simples vitrages ne sont heureusement plus la norme, les produits ont évolués.
On utilise désormais du double vitrage qui emprisonne entre deux vitres de l’air sec dont les performances thermiques sont meilleures que celles du verre. De meilleurs résultats sont possibles en injectant dans l’espace entre les deux vitres un gaz plus isolant que l’air comme l’argon ou le krypton.
On trouve aujourd’hui des vitrages à isolation renforcée (VIR) ayant une fine couche transparente peu émissive déposée sur la vitre intérieure du double vitrage, côté lame d’air. Cette couche agit comme un bouclier invisible pour empêcher en hiver la chaleur intérieure de fuir à l’extérieur.
Un vitrage 4/12/4, qu’est ce que c’est ?
Ce double vitrage est composé d’un verre de 4 mm côté intérieur, d’une lame d’air de 12 mm et un autre verre de 4 mm côté extérieur.
Les menuiseries
Les performances globales d’une fenêtre dépendent aussi des menuiseries qui sont le point faible de beaucoup de fenêtre : des pertes de chaleur se font par conduction à travers la menuiserie et par infiltrations d’air.
Une menuiserie se compose d’un ouvrant, partie mobile et d’un dormant, partie fixée au mur. Les ouvrants coulissants sont généralement moins performants que ceux à battants, du fait de leur moindre étanchéité à l’air.
Les matériaux couramment utilisés sont le bois, le PVC et l’aluminium. Le principal inconvénient du bois réside dans la nécessité de l’entretenir régulièrement. Quant à l’aluminium et au PVC, leur fabrication nécessite beaucoup d’énergie. De plus, l’aluminium étant conducteur de chaleur, préférez des menuiseries avec rupteurs de pont thermique qui permettent d’isoler thermiquement la face extérieure de la face intérieure.
Les techniques d’isolation des parois vitrées
Le survitrage
Survitrage. Source image : ISOA
Lorsque les menuiseries sont en bon état et étanches, il est possible de poser sur la fenêtre existante une vitre supplémentaire, à condition que l’ouvrant puisse supporter cette charge additionnelle. C’est une solution peu onéreuse mais d’une efficacité relative. De plus, l’étanchéité est rarement parfaite d’où un risque de condensation entre les deux vitres.
Le double vitrage de rénovation
Changement des fenêtres avec conservation des dormants existants
Remplacement complet de l’ancienne fenêtre
Double fenêtre. Source image : Yves Belmont, DRAC Rhône Alpes
Le doublage de fenêtre
L’opération consiste à installer une seconde fenêtre en avant ou en arrière de la fenêtre actuelle conservée. Cette solution assure une bonne isolation acoustique.
L’isolation acoustique
En ville ou le long de certains axes routiers, une autre fonction essentielle est demandée aux vitrages : l’isolation acoustique ! Pour améliorer les performances acoustiques d’un vitrage, on peut augmenter l’épaisseur d’une des vitres. Il est également possible d’obtenir de meilleures performances, grâce aux verres feuilletés phoniques.
Attention à la ventilation !
Pour respecter l’aération du logement, les nouvelles fenêtres doivent être munies d’une entrée d’air, sauf s’il en existe au niveau des murs (grilles d’aération) ou si le logement dispose d’un système de ventilation double flux.